Tao Ravao
Titre : L’hymne à la paresse
(4'52)
Auteur / Compositeur - Tao Ravao (Chant, kabosy)
avec Thomas Laurent
(Harmonica)
Enregistré au Studio Poptones par Jean Charles Versari
Biographie résumée
D'abord mandoliniste puis
banjoïste, c'est avec la guitare de rue que Ravao de rue sillonne
l'Europe pendant sept ans. La rencontre avec Homesick James, le père du
blues électrique, devenu son mentor, sera déterminante. Il l'accompagne
en tournée en Italie puis à Chicago. En 1980, Tao joue au festival de
jazz de la Nouvelle-Orléans. La période d'initiation continuera
jusqu'en 1993. Il accompagne alors Big Walter Horton, Homesick James,
Louisiana Red, Grady Gaines, Eddie C. Campbell. En 1988, de retour à
Madagascar, où il est fasciné par la musique de la grande île, il fonde
avec Justin Vali un trio de musique traditionnelle malgache. La kabosy
l'entraîne alors autour du monde (Canada, Etats-Unis, Japon, Afrique de
l'Est). Son amour pour la musique malgache amène Tao à réaliser la
direction artistique du grand D'Gary et de Jean Émilien, de Sengue et
Rajery. Il réalise également les disques de Ba Cissoko et Sékou Diabaté
du Bembeya Jazz
En 2013, sous le titre « Vazo » (complainte), avec Vincent Bucher
(Harmonica) Tao livrait un album où s’exprimait une méditation sur les
effets du temps et la vie des morts (proches ou ancêtres), mais aussi
le goût des plaisirs tangibles et un puissant attachement blues abordé
selon l’esprit plus que la lettre. Dans
ce disque quatre titres, coécrits avec Jean-Luc Raharimanana, évoquent
l'insurrection malgache de mars 1947, et de la sévère répression qui
exerça l'empire colonial français..
En 2016, Tao sort "Au
bout du petit matin" en référence à Aimé Césaire et aux poètes de la
négritude. Soutenu par Thomas Laurent à l'harmonica, ce disques est une
invocation du blues, des chansons folkloriques malgaches, du saudade du
Cap Vert, du forro brésilien, du calypso de Trinidad et des thèmes
créoles français.